A cinq mètres sous l'eau, il n'y a rien à dire, sauf que l'on voit encore la lumière et qu'il y a quelques algues. Là où cela devient intéressant, c'est à moins 100 mètres : en effet, les poissons difformes nagent par bancs entiers. Je m'attarde un instant à les regarder lorsqu'une pensée pressante me ramène à la réalité : je n'ai d'oxygène que pour une heure ! Je descends alors à moins 500 mètres : les abysses ! De gros poissons circulent avec une lumière sur le front... Qu'ils sont bizarres ! Mais je suis ravi car j'ai atteint mon objectif : aller jusqu'au plancher de la mer. A la surface, c'est l'euphorie : même le président est venu exprès pour remettre la médaille en cas de réussite. Je l'ai décrochée et je suis donc champion du monde : je ne suis pas peu fier de mon exploit !
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7 commentaires:
Salut Eloi,
j'attendais cela depuis longtemps! J'ai très envie de lire tes critiques de livres ainsi que tes autres textes; alors à bientôt j'espère.
Bravo champion, et longue vie à ton blog.
Je passerais te rendre une petite visite de temps en temps, histoire de trouver de chouettes idées de lecture pour Pauline et Albine, et prendre de tes nouvelles aussi.
Formidable histoire !
Mon Patoune, je suis très impatient de lire ta première critique littéraire... ta première fiche d'éditeur, en quelque sorte !
Alors, c'était ton premier texte mis en ligne, c'est ça ?
Hé bien, bravo !
Il m'a fait sourire , à cause de la fin, et de la présence du président, mais il y a un bon début de suspense .
J'aime beaucoup ce texte.
On est partagé entre la réalité et irréalité.
Bravo et bonne continuation monsieur Eloi.
Pauline
mais moi, j'ai peur au fond de l'océan et pourtant je suis poisson... alors bravo pour cet exploit ! belle histoire...
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